-
La montagne
Je goûte au silence du matin,
Dans la courbe tendre du chemin,
La rosée perle de son écrin,
Dans un chaud soleil de juin.
Mon regard pénètre émerveillé,
Au coeur de ce vallon,
Où se dresse en toute beauté,
Les cimes fières du Valais
Je goûte à l'arôme délicat,
Des fleurs qui guide mes pas,
Tandis que se perche du haut des mélèzes,
Une odeur parfumée de sève,
Le chemins enlace la pente,
Se blottit au creux du ravin,
Le torrent dans le lointain chante
Sous une pluie d'éclats cristallinsLe Cor des Alpes
Ecoutez cette voix touchante, qu'on entend le soir quelques fois,
C'est le Cor des Alpes qui chante, dans nos vallons et dans les bois.
Car il chante l'Alpatrière, la beauté de nos verts coteaux,
de nos lacs bleus, de nos rivières, de nos chalets et de nos hameaux.
Quand le Cor des Alpes résonne, le troupeau va vers son berger.
Les sonnailles avec lui chantonnent, et tout l'alpage est en gaité.
Parfois le Cor des Alpes pleure, elle est loin la bien-aimée.
Les gentianes alors à tout heure, vont consoler le pauvre berger.
Du matin à la nuit tombante, c'est un ami comme autrefois.
Le pâtre là-haut sur les pentes, lui confie sa peine et ses joies.Le pâtre et ses troupeaux dans les champs dispersés
Dans les champs dispersés, les cloches des vaches carillonnent
Dans les branches chantonne le vent en noires et croches
Mille cloches qui décollent, par delà les collines,
Mille vaches qui s'envolent, dans les plaines câlines.Les mélodies enchanteresses sont en harmonie avec les majestueuses montagnes.
Avec toute mon amitié...
-
Commentaires