• Non à l'abandon

    Je suis un animal, une créature vivante qui respire. Si vous choisissez de me prendre à la maison, s’il vous plait donnez moi les choses dont j’ai besoin pour rester en bonne santé et heureux. Donnez-moi de la bonne nourriture, de l’eau claire, un bon foyer chaud et votre amour. Ne m’abandonnez pas, ne me frappez pas, ne me laissez pas tomber, engagez-vous à moi pour le restant de mes jours, ou ne me prenez pas à la maison en premier lieu. Je suis un animal, je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre, je ne suis pas un objet, je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. 

    Non à l'abandon

    Non à l'abandon

    Non à l'abandon

    AIMEZ MOI COMME JE VOUS AIME

     


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  • L'été

    L'été

    Je ne suis qu'un poète au fond de son jardin
    En cette fin de jour, le ciel se paradise
    De sillages légers brodés de mignardises
    En papillons volés au soir incarnadin
    Le crépuscule exulte et d'un geste soudain
    Je m'offre un grand pastel sous le ciel qui s'irise
    En croquant ce bonheur comme une gourmandise
    Dans le rêve fervent d'un plaisir anodin
    En robe de damas, l'heure de plénitude
    Etend sa traine d'or en toute quiétude
    Et moire l'horizon de tons à l'infini
    Je reprends mon parcours comme un chemin de ronde
    Je hume la langueur de ce monde béni
    Et dans ce paradis mon âme vagabonde

    L'été

    L'été

    L'été

    Été, violon rouge, nuage clair, un vrombissement de scie ou de cigale te précède, et sous son regard du ciel infini, marchant sur le sable, rayon par rayon, le soleil céleste, brûlent les semailles, crisse le blé, insectes bleus cherchent ombre, touchent la fraîcheur. Oh été abondant, charrette de pommes mûres, bouche de fraise dans la verdure, lèvres de prune sauvage, chemins de légère poussière, midi, tambour de cuivre rouge, et le soir repose le feu, l'air fait danser le trèfle, une étoile fraîche dans le ciel sombre, crépite sans brûler la nuit d'été.

    L'été

    L'été

    L'été

     

    L'été

    L'été

    L'été

    L'été

    L'été

    Avec toute mon amitié...


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